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 Depuis 2017, chaque détenteur de chasse sur les sites d'étude de l'Ain, collectent des données afin de caractériser et spatialiser leur pression de chasse. 

Le travail de Solenne BAUDIN a consisté à analyser la contribution de chaque variable descriptive des événements de chasse à la variabilité du jeu de données. Des variables environnementales et météorologiques ont été ajoutées à l'analyse.

L'objectif final: construire un indice de pression de chasse théorique et sa spatialisation dynamique.

A terme, cette cartographie sera croisée avec les analyses du fonctionnement des populations de chevreuils et de chamois.

 L'un des enjeux de l'étude ECOLEMM est de pouvoir étudier l'effet de la chasse, mais aussi du lynx sur les populations de chevreuils et de chamois.

En l'absence de données GPS collectées sur le félin, la méthode non-invasive du piégeage photographique a été utilisée.

L'objectif est de pouvoir estimer une probabilité de présence du lynx dans l'espace et dans le temps pour ensuite étudier son effet sur les populations de chevreuils et de chamois. 

Sur le site d'étude du Jura, depuis 2022, un maillage de 1.25x1.25 km est suivi par piégeage photographique et toutes les photos sont identifiées. 

Ainsi, durant ce stage, un modèle a été réalisé afin d'estimer la probabilité de présence du lynx en fonction  des variables environnementales en présence autour des pièges photographiques positifs pour l'espèce.

Ces résultats préliminaires ouvrent la voix à de nouvelles analyses plus poussées par des modèles d'occupancy notamment.

Pour plus d'informations, consultez le rapport de stage ici: BAUDIN Solenne, 2025, Caractérisation et spatialisation du risque potentiel de prédation des chevreuils et chamois dans le Jura et l’Ain : chasse anthropique et présence du lynx.